Pourquoi choisir la vie en résidence? L’histoire de Bill Watts
« J’ai eu l’impression d’ouvrir une porte dont j’ignorais l’existence. Cette décision a fait ressortir le meilleur de moi-même. »

William « Bill » Watts, qui vient de célébrer ses 98 ans, a grandi dans le sud de l’Angleterre pendant la guerre. C’est lorsqu’il a rencontré sa charmante épouse canadienne, Josie, qu’il a émigré au Canada pour qu’ils puissent construire leur vie ensemble. Père de deux enfants et pompier en service actif pendant plus de 25 ans, Bill a mené une vie active et épanouissante, tout en s’adonnant à différents passe-temps comme le rugby et le cricket, ainsi que la pêche et la chasse. Aujourd’hui, Bill cherche toujours à travailler avec ses mains et à exercer son esprit créatif.

Près de vingt ans après le décès de sa femme bien-aimée, Bill décrit comment la vie en solitaire à la maison est devenue pesante. « Avant de déménager, j’étais vraiment déprimé et anxieux », explique-t-il. Sans la compagnie de sa femme, Bill a également commencé à avoir l’impression que sa maison était trop grande et que la cour exigeait trop d’entretien. Il sentait qu’un changement s’imposait, et les membres de sa famille partageaient son avis. Ils lui ont dit qu’ils se sentiraient mieux en sachant qu’il recevrait plus de soutien au quotidien.

Quand Bill et sa famille ont commencé à explorer les résidences pour retraités, ils ont visité Chartwell Hampton House à Chilliwack, en Colombie-Britannique. Il a su presque instantanément que cette résidence deviendrait sa nouvelle maison : « Je me suis senti bien accueilli par rapport aux autres endroits que j’ai visités. Le personnel m’a tout de suite salué; je me suis senti important. »

Bill a déménagé à Chartwell Hampton House en septembre 2014. Se décrivant comme une personne « solitaire, déprimée et en mauvaise santé » avant d’emménager en résidence, il est tout l’opposé aujourd’hui. Bill a pleinement adopté son nouveau mode de vie : il prend son déjeuner tous les matins avec ses amis, pendant lequel il se plaît à « raconter des blagues », et il aime participer à des séances d’exercice, à des cinq à sept et à des excursions organisées en autobus. Il aime aussi passer du bon temps « entre gars », dont son ami Keith, au Men’s Club de la résidence. Au plus fort de la pandémie, lorsque le personnel a lancé les journées thématiques Freaky Friday (Vendredi insolite) pour remonter le moral des résidents, Bill s’est mis à créer des costumes amusants chaque semaine, encourageant ainsi les autres résidents à se joindre à la fête.

Comme le décrit Tracey, responsable des programmes d’animation et des loisirs, peu importe ce qui se passe à la résidence, Bill veut y participer. « Il profite pleinement de la vie maintenant, dit-elle. Il démontre vraiment que l’âge n’est qu’un chiffre et il ne cesse de nous inspirer. Nous devrions tous avoir cette chance. »

Quand on lui demande s’il recommanderait la vie en résidence, Bill répond : « Attendez-vous à rencontrer de parfaits inconnus avec qui vous vous lierez d’amitié. Vous vous sentirez en sécurité ici, tant dans votre appartement que dans la résidence en général. Je me sens toujours à ma place. Nous sommes tous ici pour recevoir du soutien et le personnel est là pour nous. J’ai trouvé une deuxième famille en vivant dans ma résidence. »